
Jean-Hugues Matelly, a man unknown to the public, has become the latest victim of Sarkozy’s wrath. His is/was a member of the National Centre for Scientific Research, CNRS, but also had the rank of Chef d'Escadron de Gendarmerie from which he was detached as a specialist, I presume, in the field of policing.
The gendarme is not an ordinary policeman. Technically he is a member of the armed forces and therefore cannot join a trade union and is subject to military discipline. For reasons best known to M. Sarkozy there was a partial merging of the police and the gendarmerie which came into effect on 1st January 2009. M. Matelly and a fellow member of the CNRS, M. Cristian Mouhana, who is not a gendarme, published a paper critical of the merger. M. Matelly also reiterated his comments on National Radio.
In consequence, he has been struck from the ranks of Officers of Gendarmerie for his non respect of the “obligation de réserve”. The “obligation de réserve” is a convention which requires serving military personnel and certain civil servants to keep a public silence in circumstances which would normally provoke comment.
This disciplinary measure was taken directly by the President of the Republic and is without precedence.
Adjutant A., a fellow gendarme, published a satirical poem entitled “IL PLEUT SOUS NOS KÉPIS !” , (it’s raining under our Képis). The poem is in support of his colleague and criticizes Sarkozy. It was published on a site reserved for the police and gendarmerie and would not have been noticed if the officer had not been suspended and charged with “Avoir diffusé sur internet et intranet Gendarmerie, des propos outrageant à l’encontre du Président de la République, et “incitation à la révolte” !
(Having published on the internet and intranet sites of the gendarmerie insulting remarks against the President of the Republic, and "incitement to rebellion”.) The latter is an extremely serious accusation and carries a very heavy sentence.
Finally, be careful how you travel. An entire wagon load of young people were arrested when the train arrived at its destination. Some of them were found to be carrying weapons and were going to a football match but a number of them said they were simply travelling to
Here is the original text
Source : http://adefdromil.org/?p=4341
IL PLEUT SOUS NOS KÉPIS !
Il faisait beau alors, le jour où j’ai signé !
Je me souviens comme j’étais fier de m’engager,
D’être formé à ce métier par mes aînés…
Du bon droit je voulais être le soldat,
Dans le respect des traditions et des hommes.
Du citoyen, à tout faire je serai l’homme !
De ma personne alors, j’ai donné sans compter.
Ma famille dans cette voie s’est trouvée liée.
Mes devoirs étaient les siens sans qu’elle ait signé…
Nos Gradés, nos Officiers étaient nos modèles.
Ils savaient nous motiver et nous ordonner.
Alors nous étions soudés, unis et fidèles…
Nous savions des sacrifices la juste raison,
Et étions tous reconnus “Servants de la Nation !”
De la France, la plus noble et vieille Institution.
Un nouveau Roy fût nommé, et tout a changé.
Diviser pour mieux régner, tel était son but !
Il y parvint bien, précipitant la chute !
Pour ce faire, il choisit bien parmi les nôtres,
Ceux d’entre eux les plus vénaux, les moins fidèles,
Leur fit tant miroiter, qu’il furent ses “apôtres”.
Ces vendus et parjures aujourd’hui, ont ourdi
D’enterrer sans coup férir notre belle histoire…
De nous taire ils nous ordonnent, arguant : “Tout est dit !”
L’un des nôtres osa parler sans démériter,
se faisant ainsi le râle de notre douleur…
Il fût vite éliminé par ces fossoyeurs !
Aujourd’hui, Sainte Geneviève saigne et pleure,
Je sens bien ses larmes chaudes sous mon képi,
Comme si sur moi SARKOZY faisait son pipi…
Soldats nous sommes, et c’est debout que nous mourrons.
Et à l’instar de CAMBRONNE, “MERDE” nous dirons.
Nous briserons nos armes, mais nous taire “Pas question !”
Nous ne sommes que des hommes, soldats mais citoyens,
Et nos voix dans l’urne pèsent bien pour un scrutin…
Qu’on les entende ensuite, d’étonnant n’a rien.
Nous taire il ne faut point, surtout si c’est la fin !
Au pays des Droits de l’Homme, on dénie les miens.
Fidèle, loyal je suis, muet je ne suis point.
Même si tout est fini, que prévue est la fin,
Nous n’irons au sépulcre qu’après avoir tout dit.
Geneviève, Chère Patronne, Il pleut sous nos képis !
Adjudant A.
Dédié au Chef d’Escadron Jean-Hugues MATELLY
Toujours selon l’Association de défense des droits des militaires (ADEFDROMIL), cette "chasse aux sorcières" dans la Gendarmerie est inédite "depuis l’époque de l’épuration après la libération et celle de la fin de la guerre d’Algérie où quelques militaires ayant des sympathies OAS furent inquiétés".
"Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle est symbolique de la mandature du président Sarkozy et de l’ambiance obsidionale qui règne à l’Elysée".
Lire : Gendarmerie : chronique d'une mort annoncée - parodie
Hommage à la gendarmerie et aux gendarmes